Football

FOOTBALL - Les Slovaques viennent affronter le PSG au Parc des Princes...

PSG - BRATISLAVA: 1-0

ET VOILA, c'est FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. Le PSG s'en sort pas trop mal et prend la deuxième place dans son groupe avec 7 points, derrière Bilbao,mais creuse l'écart avec Salzbourg, désormais à 3 points derrière.Les Parisiens ont eu beaucoup d'occasions, mais ont fait face à une très bonne défense des Slovaques. le But de PAsTORE a sauvé la soirée.

d]]FOOTBALL - Le Montpelliérain, sélectionné chez les Bleus pour la première fois, se montre très ambitieux dans la dernière ligne droite avant l'Euro de juin 2012...[/b

]Laurent Blanc l'avait annoncé, il a tenu parole. Sept mois avant le début du championnat d'Europe de football, le sélectionneur des Bleus a fait appel à de nouveaux visages. Parmi eux, Olivier Giroud, le goleador montpelliérain, qui effectue un début de saison canon. L'avant-centre s'est confié à la presse.

Que ressentez-vous après cette première convocation en équipe de France?
C’est une très grande fierté et beaucoup d’émotions. C’est un rêve de gosse qui se réalise. J’espère le prolonger le plus longtemps possible. Je suis content que l’on me donne enfin ma chance. J’attendais cette sélection avec impatience, mais ce n’est pas forcément logique. Maintenant la balle est dans mon camp, il faut que je saisisse ma chance à Clairefontaine. Je devrai jouer décomplexer.

Est-ce un aboutissement dans votre carrière?
Cette première n’est pas une fin en soi. Ce n’est qu’un début pour moi. Cela va me permettre de continuer dans ma progression. C’est un privilège de jouer aux côtés de joueurs des plus grands championnats européens.

Vous serez très observé...
Oui, je suis le seul nouveau dans les 22 pour ces deux matches, je serai un peu isolé, tous les regards seront tournés vers moi mais à moi d’en faire abstraction et de me concentrer plus que d’habitude pour être encore plus efficace qu’en club.

Pensez-vous à l’Euro?
J’ai 25 ans, je n’ai plus de temps à perdre. On me donne ma chance au bon moment, alors qu’il ne reste que deux rassemblements avant que Laurent Blanc donne sa liste des 23 pour l’Euro. Oui, c’est une ambition et un objectif. Je pense que je peux apporter un nouveau style de jeu à l’équipe de France, avec ma fougue et mon caractère.

Que devez-vous à Montpellier?
Dans ma carrière, ça n’a pas toujours été rose, mais sans le brillant parcours de Montpellier, rien de tout cela n’aurait été possible. C’est ce club de Montpellier qui m’a permis de m’affirmer et de progresser en Ligue 1.

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FOOTBALL - En demi-finale de conférence Ouest...


Dans le duel des stars de la ligue nord-américaine de football, c’est David Beckham qui l’a emporté. Vainqueur 1-0 au match aller, les Los Angeles Galaxy de la star anglaise a éliminé (2-1) le New-York Red Bull de Thierry Henry, se qualifiant ainsi pour la finale de la conférence ouest. (puisque vous vous posez la question, on y répond: New York était dans la conférence est, mais s'est qualifié avec une wild-card et s'est donc retrouvé reversé en conférence ouest). Toujours convoité par Paris, Beckham a été décisif en offrant une passe décisive (sa 17e de la saison !) sur corner pour Mike Magee. C’est ensuite l’autre star de LA, London Donovan, qui a assuré la qualification des Californiens sur penalty. Inefficace devant le but, Thierry Henry n’a rien pu faire et peut donc partir en vacances anticipées.

DEBAT - Le Parisien est décisif, mais manque d'impact dans le jeu...


On dit des grands joueurs qu’ils savent se faire oublier pour surprendre. Si on part de cet adage, Javier Pastore mérite probablement le ballon d’Or: fantomatique à en pleurer depuis quatre matchs, le meneur du jeu duPSG, qui - on le rappelle si vous vivez sur une autre planète - a quand même coûté 42 millions aux investisseurs qatariens, a malgré tout trouvé le moyen de marquer deux fois, dont un but décisif jeudi face à Bratislava (1-0). Et voilà toute l’énigme Pastore. Très peu en vue dans l’organisation du jeu de Paris, l’Argentin touche une quantité infime de ballons, ne défend jamais, ne court dans les espaces que pour se réchauffer une fois par mi-temps mais… il est ultra-décisif. Face àBrest, Nice, Lyon en Ligue 1 ou Bratislava jeudi en Ligue Europa, il a fait gagner son équipe à lui tout seul par des exploits personnels (7 buts en tout). Mais est-ce suffisant? Ne doit-on pas en demander plus à un joueur acheté 42 millions d’euros?

Dites nous dans les commentaires si vous êtes satisfait de l’Argentin pour l’instant, ou si en attendiez plus.

FOOTBALL – L’essentiel de la 13e journée de Ligue 1…
Le programme:

Samedi 5 novembre

21h: Lille – Evian

Dimanche 6 novembre

17h: Auxerre – Toulouse
Caen – Dijon
Lorient – Ajaccio
Marseille – Nice
Nancy – Brest
Rennes – Valenciennes
Saint-Etienne – Montpellier
Sochaux – Lyon
21h: Bordeaux – PSG

Le classement de la Ligue 1 est ici

Le G20 bouleverse la Ligue 1

Vous pensiez vous offrir votre petit multiplex du samedi soir avant d’aller en boîte? Que nenni. Le ministère de l’Intérieur a sollicité la LFP pour que la 13ème journée du championnat de Ligue 1 soit déplacé au dimanche à cause… d’un manque de CRS. En effet, une grande partie est réquisitionnée pour l’organisation du G20 à Cannes, jusqu’à samedi soir.

Montpellier peut-il suivre le rythme?

Plus les journées, plus le PSG gagne, et plus Montpellier s’affirme comme la seule équipe capable de tenir le rythme. Avec seulement trois points de retard sur le PSG, qui fait un parcours quasi-parfait depuis dix matchs (9 victoires, un nul), les Héraultais semblent en mesure d’accrocher quelque chose en fin de saison. «Quatrième ou cinquième, ouais, c’est notre place, soutient d’ailleurs le fantasque président du MHSC, Louis Nicollin. Moi j’ai demandé de finir dans les dix premiers, voire à la septième place, car il faut faire oublier la 14e de l’année dernière, qui ne m’a vraiment pas plu. Bon, on sait que ça ne durera pas jusqu’au bout, mais finir quatrième, cinquième ou sixième, ça ne me déplairait pas.» Ses joueurs ont l’occasion, à Saint-Etienne, de faire un pas de plus vers cet objectif.

Lille, un seul objectif

«C’est la différence entre une grande équipe et nous qui avons des qualités mais qui ne sommes pas à leur niveau.» L’avantage, quand on n’est pas au niveau pour la Ligue des champions -dixit Benoît Pedretti après la défaite à Milan mercredi (2-1), c’est qu’on peut vite se reconcentrer sur le championnat. Quasiment éliminé de la C1, les joueurs de Rudi Garcia devront même batailler s’ils veulent être reversés entre Ligue Europa… Bref, vive la Ligue 1! «On a parfois un peu peur de faire mal aux grands joueurs», expliquait lui aussi, dans les couloirs de San Siro, Ludovic Obraniak. Ça tombe bien, ce week-end, le Losc reçoit Evian.

Bordeaux, premier à en profiter?

Si vous avez bien suivi, vous savez que le PSG est actuellement injouable. Enfin, mathématiquement en tout cas. Car dans le jeu, c’est autre chose. Contre Dijon, Caen puis Bratislava en Ligue Europa, le PSG a fait le boulot au tableau affichage mais a aussi affiché des lacunes collectives assez consternantes. Ajoutez à cela la fatigue, et on se demande si le Bordeaux revanchard de Francis Gillot n’aurait pas la bonne gueule pour faire tomber le leader de Ligue 1 pour la première fois depuis le première journée.

BERLIN - Le génie argentin Lionel Messi veut jouer toute sa carrière à Barcelone et ne quittera pas son club pour de l'argent, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien allemand Bild paru samedi.

"Mon plan est le suivant: jouer toute ma vie à Barcelone", affirme Messi, assurant que l'argent ne le ferait pas changer d'avis: "Non, pas l'argent. Je partirai seulement quand je me considèrerai plus assez bon ou quand le club ne voudra plus de moi".

S'il a déjà tout gagné en club, dont un grand chelem en 2009 (Championnat-Coupe-C1-Supercoupe) Messi, 24 ans, n'en est pas pour autant rassasié: "Je veux regagner tout ce que j'ai déjà gagné. Je veux être meilleur encore", affirme l'Argentin, favori dans la course à un troisième Ballon d'Or consécutif.

Parmi les objectifs figure la Ligue des champions, qu'il a remportée trois fois et dont il est le co-meilleur réalisateur (5 buts) de l'exercice 2011-12 avec Mario Gomez, le buteur d'un Bayern Munich que le Barça a battu 4-0 lors de leur dernière confrontation en 2009 mais qu'il qualifie de "très dangereux" cette saison.

"C'est une grande équipe. Ils sont plus forts que l'an dernier. Et surtout, la finale de la Ligue des champions se joue dans leur stade, ce qui est un plus", considère la "Pulga" (la puce) dont le rêve est "d'être parfois un homme normal dans la rue, sans être dérangé".

Le Barça, tenant du titre de la C1, a validé son billet pour les 8es de finale après la 4e journée du groupe H, le Bayern étant quasiment qualifié après également trois victoires et un nul dans le groupe A.

FOOT - Le président directeur général du Paris-SG parle de l'avenir de son club...
«Nous serons toujours à la recherche du nouveau Messi», a confié à l'AFP Nasser Al-Khelaifi, nouveau président directeur général du Paris SG et représentant de QSI, fonds d'investissement du Qatar propriétaire du club.

Quel bilan dressez-vous depuis votre arrivée?
Nous sommes satisfaits des résultats. On a atteint la première étape de notre projet. Tout se passe comme prévu. On est là sur le long terme, il est trop tôt pour nous juger. Aujourd'hui, on ne peut pas encore dire si c'est un succès, mais on est ravis de ce que l'on a accompli en général jusque-là, avec le public, l'atmosphère dans le stade, le merchandising, les ventes de maillots. On est fier de tout ça. On n'a pas fait d'erreur, grâce à Dieu, mais cela peut arriver. Qui n'en fait pas?"

Avez-vous craint la mauvaise réputation du club à cause de certains de ses supporteurs?
On n'est pas là uniquement pour acheter ou vendre des joueurs. On voit beaucoup de familles, d'enfants qui reviennent et on est aussi là pour ça, pour rendre plus sain l'environnement. C'est l'une de nos principales préoccupations et (Jean-Claude) Blanc (directeur général) sera aussi chargé d'y répondre.

Quel sera son rôle?
S'occuper de toutes les questions n'ayant pas trait au sport. Ca, c'est le domaine de Leonardo, mais ils seront en contact étroit. Il est très expérimenté et je suis très optimiste sur ce qu'il va accomplir. Avec la Juventus, dans un grand club, il a fait exactement ce que nous souhaitons mettre en place ici.

Justement, sera-t-il chargé de la rénovation du Parc des Princes et de la construction d'un nouveau centre d'entraînement?
Le nouveau Parc des Princes, c'est de son ressort. Pour le nouveau centre d'entraînement, lui et Leonardo travailleront pour nous faire des propositions que nous étudierons ensuite. Pour l'instant, il est trop tôt pour faire plus de commentaire sur la taille, le degré de modernité ou l'emplacement.

L'élimination en Coupe de la Ligue renforce-t-elle la pression sur le championnat et la Coupe d'Europe?
L'objectif principal c'est toujours de gagner le championnat. Au moins de se qualifier en Ligue des champions. Et aussi de bien figurer en Coupe de France et en Europa League. L'an passé, le PSG a atteint les 8e de finale de la C3 et c'est sûr qu'on veut faire mieux. Mais on ne met pas de pression pour atteindre la finale. Par contre, je suis persuadé que les joueurs veulent gagner cette compétition et cela doit être leur objectif. Il existe deux types de pressions: positive et négative. On n'en met aucune. La pression positive doit venir des joueurs eux-mêmes, des entraîneurs, de Leonardo, des supporteurs ou des médias.

Beckham cherche-t-il à contrôler son droit à l'image?
Pas du tout. C'est quelqu'un de loyal à son employeur et en ce moment je suis sûr qu'il est concentré sur LA. Il a un contrat, il le respecte. Nous sommes en discussions, mais il n'y a rien de plus actuellement. C'est ce qu'on peut dire sur lui aujourd'hui. Dès qu'on aura trouvé un accord avec lui ou qu'il aura signé, on l'annoncera. Et il n'y a pas de date butoir pour cela.

Y'aura-t-il d'autres arrivées cet hiver?
Honnêtement, aujourd'hui, nous sommes très satisfaits des performances des joueurs que l'on a. Sauf opportunité, on ne travaille pas pour en faire venir dès cet hiver.

Et dans le futur, quels joueurs vous attachez-vous à attirer?
Nous sommes toujours à la recherche du nouveau Messi. L'investissement va se faire sur des jeunes talents, mais à cet âge-là, on ne peut jamais affirmer qu'ils deviendront des joueurs de ce calibre. Actuellement, il y a Pastore ou d'autres joueurs qui améliorent le collectif, qui ne jouent pas pour eux. Pastore est un nouveau Messi, mais il peut y en avoir d'autres. Il peut atteindre ce niveau. Tout comme d'autres joueurs dans cette équipe peuvent atteindre le meilleur niveau.

On vous prête aussi l'intention de recruter un joueur issu du monde arabe...
Il y a de bons joueurs dans le monde arabe. Nous sommes attentifs. Mais on ne va pas prendre un joueur parce qu'il est +arabe+. Ce n'est pas une question de nationalité. Regardez l'effectif: il y a un Argentin, un Uruguayen. Tout dépendra des opportunités.

Comprenez-vous que Kombouaré soit mécontent de l'arrivée d'un technicien vidéo italien? Garantissez-vous qu'il restera s'il atteint ses objectifs?
Qui vous a dit qu'il était mécontent? C'est la première fois que j'entends ça. Les résultats actuels prouvent que ça marche, non? En tant que directeur sportif, c'est Leonardo qui évaluera le coach. Ce n'est pas à moi de le faire. Jusque-là, il fait du bon boulot.

FOOT - Après la défaite du SRFC à Glasgow jeudi...
Après la défaite cinglante de Rennes à Glasgow jeudi (3-1), éliminant (quasiment) les Bretons de la Ligue Europa, le ton est monté dans les vestiaires. Frédéric Antonetti, l’entraîneur, a répondu de manière assez virulente à son président Patrick Le Lay, qui estimait que ses joueurs avaient pris «une leçon de football». «Cela a duré dix secondes, a expliqué Antonetti à l’Equipe. On n’est pas d’accord sur l’analyse du football et du match. Lui analyse un résultat, moi un match. La différence est là.»

«On fait comme si on était le PSG»

L’ancien coach de Nice poursuit, assez amère: «J’en ai gros sur la patate. Je ne supporte plus les critiques permanentes. J’ai l’impression que dans ce club, on veut toujours montrer ce qui n’est pas bon. On prend tellement de coups injustifiés que les conditions sont très compliquées. A Lyon, l’an dernier, on a «tué» Puel. Peut-être que c’est moi que l’on veut «tuer» cette année. Je ne sais pas mais en tout cas, cela m’interpelle car je ne vois jamais rien de positif à l’intérieur du club non plus.»

Et comme s’il n’avait pas assez tiré sur sa propre ambulance, le truculent Antonetti conclut sur une petite pique pour son président, ou en tout cas sur les moyens du club: «Arrêtez de nous mettre dans la catégorie des clubs riches. On fait comme si on était le PSG. Ca, je ne l’accepte plus. Tous ceux qui feront ça me trouveront sur leur chemin est très, très durement.» Dont acte.

Entre son club et sa sélection, Kevin-Prince Boating a fait son choix: il a pris sa retraite internationale. A seulement 24 ans, le Ghanéen ne se sent pas d'être à fond sur les deux tableaux: «Selon Kevin, jouer à la fois pour son club et son pays au haut niveau est trop exigeant pour sa santé» explique la fédération ghanéenne de football. Du coup, le milieu offensif de Milan, qui brille actuellement, n'ira pa à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations, en décembre prochain. On n'imagine que le Milan AC n'y est pour rien du tout dans cette histoire.

C'était poussif, mais c'est tout de même un joli cadeau d'anniversaire. Pour ses 25 ans à la tête de Manchester United, Sir Alex Ferguson s'est offert une victoire face à Sunderland, grâce à un but contre son camp d'un ancien de la maison, Wes Brown. Les Mancuniens restent deuxième, sous la pression de Chelsea, qui s'est aussi imposé à Blackburn (0-1). Arsenal continue sa belle remontée en l'emportant à domicile face à West Bromwich Albion (3-0), avec un nouveau but de l'homme en forme, Robin Van Persie.

Suivez le multiplex de la 13e journée de Ligue 1 en live comme-à-la-maison à partir de 16h55

FOOTBALL - Une journée décalée à cause du G20, mais avec quelques belles affiches...
On se croirait presque en Premier League. Après Lille-Evian (1-1), samedi soir, et avant le Bordeaux-PSG de dimanche soir (21h), la Ligue 1 déroule son programme quasi-complet en plein dimanche après-midi. Huit matchs pour ce multiplex dominical, et quelques belles affiches en prime. Les Lyonnais vont défier Marvin Martin à Sochaux, les Montpelliérains vont visiter le chaudron stéphanois, et l’OM va tenter de confirmer son regain de forme en accueillant Nice.

Le programme complet:

Saint-Etienne-Montpellier

Nancy-Brest

Caen-Dijon

Marseille-Nice

Sochaux-Lyon

Auxerre-Toulouse

Rennes-Valenciennes

Lorient-Ajaccio

Vous n’êtes jamais avec nous lors des soirées du samedi? Profitez de ce dimanche pour vivre avec nous le multiplex de la 13e journée de L1 en live comme-à-la-maison à partir de 16h55

d]]Football: menaces de mort adressées à l'Anglais Anton Ferdinand[/b]

La police a ouvert une enquête sur une lettre que lui a transmise les Queens Park Rangers, remise par un individu au standard du club anglais vendredi, adressée à son défenseur Anton Ferdinand et contenant des menaces de mort.

Selon le tabloid The Sun, cette lettre, remise de la main à la main par un individu au standard du club londonien, n'a pas été transmise à son destinataire, déjà au coeur d'une enquête sur des présumées injures racistes adressées par John Terry pendant un match de Championnat contre Chelsea.

Scotland Yard a annoncé mardi dernier l'ouverture d'une enquête sur de présumées injures racistes qu'aurait proférées le capitaine de Chelsea et de l'Angleterre John Terry à l'encontre d'Anton Ferdinand le 23 octobre.

FOOTBALL - Le meneur de jeu fait face à un gros coup de mou bien depuis quelques semaines...
L’avantage quand on est un footballeur international, c’est qu’on voyage en première classe. Sur le vol Air France 418 qui relie Paris à Buenos Aires, souhaitons donc à Javier Pastore de bien se reposer. Le joyau parisien rejoint sa sélection, avec qui il affrontera la Bolivie puis la Colombie, lors des éliminatoires du Mondial 2014. Sur son niveau actuel, il ne sera pas d’une aide faramineuse pour l’Albiceleste. Après quelques matchs où sa transparence s’est cachée derrière ses buts ou ses passes décisives, «El Flaco» a livré dimanche soir contre Bordeaux (1-1) sa plus mauvaise partition depuis son arrivée en France. Le bilan est sans appel: aucun tir cadré, aucune frappe réussie.

La gêne était déjà palpable jeudi dernier, contre Bratislava (1-0), mais l’ancien Palermitain avait su marquer le seul but du match, célébrant sa volée avec un «H» dessiné sur ses poignets, en hommage à son club de cœur en Argentine, Huracan. «Je suis un peu fatigué en ce moment. Mais on a la chance d’avoir beaucoup de bons joueurs et de pouvoir faire tourner», expliquait-il après la partie, alors que sa famille était venue lui rendre visite.

Pas encore adapté à sa nouvelle vie

Lors des derniers matchs, Nenê avait pris le relais. En Gironde, le Brésilien s’est lui aussi fait discret. En public, Antoine Kombouaré défend toujours la recrue phare du mercato qatari. «Ce n’est pas un surhomme. Il a 22 ans, il apprend son métier aussi», prévient Kombouaré, qui lui reconnaît des «soucis physiques», mais qui ne lui accorde pas pour autant de repos.

Avec six buts en 10 titularisations, le bilan de Javier Pastore est toujours classieux. «Ce qu’il fait, c’est fantastique», assure Antoine Kombouaré, qui sait aussi qu’il n’a pas effectué de vraie préparation physique cet été, et que son joueur cherche maintenant son second souffle. Le problème, c’est que Javier Pastore n’est pas encore totalement adapté à sa nouvelle vie. Il n’a toujours pas trouvé de logement, et réside encore à l’hôtel. Pour ne rien arranger, «il ne parle pas un mot de français», râle l’entraîneur. Avec sa sélection, voilà bien un reproche qu’on ne lui fera pas pendant une bonne semaine.

FOOTBALL - Avec le nouveau schéma de jeu de Deschamps, la hiérarchie dans le groupe a changé...
Les supporters de l'OM se divisent en deux catégories : ceux qui pensent que Didier Deschamps a changé de système sous la pression populaire et ceux qui sont persuadés qu'il a fait le dos rond en attendant de retrouver ses éléments en forme. Toujours est-il que désormais, l'OM joue avec deux attaquants, et que les intouchables ne sont plus les mêmes. « Il y a une nouvelle concurrence. J'ai pas mal d'internationaux, à un moment donné, ils peuvent tous être touchés. Mais s'il faut faire des choix, je les ferai », prévient Deschamps, qui a néanmoins son équipe en tête.

En défense. La charnière N'Koulou-Diawara n'est pas faite pour être cassée de si tôt selon Deschamps: «C'est bien d'avoir cette solidité derrière parce que ça permet de bien voyager.» Sur les côtés, Morel et Azpilicueta font l'affaire dans ce schéma où il faut apporter sans cesse offensivement.

Lucho et Kaboré les grands perdants

Au milieu de terrain. Dans ce système où il faut avant tout colmater les brèches, deux éléments se détachent : Diarra et Cheyrou. Contre Nice, le premier a montré que sa montée en régime n'était pas feinte. Quant au second, l'équipe ne peut pas se passer de sa vision du jeu : il est à l'origine des deux buts. A gauche, André Ayew est indiscutable, à droite Amalfitano est devancé par Valbuena. Kaboré et Lucho apparaissent comme les grands perdants de cette redisposition tactique. Deschamps ne le cache pas, l'Argentin « vit mal la situation. Mais il se comporte en professionnel », poursuit DD, qui assure l'avoir fait rentrer milieu droit dimanche. Un poste triplé donc, alors que Sabo aspire à doubler le poste de la mobylette ghanéenne.

En attaque. «Gignac est en manque de temps de jeu, en manque de confiance, pose le coach, qui explique sa dernière titularisation. Mais à un moment donné, il faut faire un résultat.» D'où l'entrée en jeu de Jordan Ayew, nouveau titulaire aux côtés de Rémy. Gignac, en retard sur le plan athlétique, doit patienter. Jusqu'au mercato ?

FOOTBALL - Le sélectionneur des Bleus milite toujours pour faire avancer la dernière journée de Ligue 1, qui pénaliserait sa préparation à l'Euro...
Il y a les combats à court terme: le jeu des Bleus, le capitaine, les blessures… Et il y a le long terme, que Laurent Blanc voit mieux que tout le monde. La Ligue 1, qui se termine le 20 mai 2012, est une grosse épine dans le pied d’un sélectionneur, qui aimerait pouvoir mener une vraie préparation. «Tous les autres championnats finissent le 5 ou le 13. Il y a un paradoxe si nous on finit le 20. Si on doit jouer le 8, on doit être en Pologne le 30. Après le championnat, tu dois donner trois ou quatre jours de repos. Donc tu commences le stage le 26 ou le 27», décrypte le «Président», qui devra en plus caler des matchs de préparation.

Cet appel à un réaménagement du calendrier, il l’a déjà lancé. En pure perte, pour le moment. «C’est très difficile. Les choses sont déjà actées, signées. Il y a le monde du foot mais aussi les médias. Et il faut que tout le monde soit d’accord», réclame Laurent Blanc. Pour le moment, le sélectionneur des Bleus ne tire pas encore à boulets rouges sur les instances: «Je sais que c’est dur de faire les calendriers.» Mais quand on lui demande s’il a l’impression que l’équipe de France est une priorité, il a du mal à cacher sa gène. «Oui c’est une priorité. Mais quand on fait les calendriers, ce n’est plus la priorité des priorités», regrette Blanc.

FOOTBALL - Le sélectionneur souhaite avancer la dernière journée de Ligue 1...
Laurent Blanc propose mais à la fin, c’est Canal Plus qui décide. Mardi, le sélectionneur a regretté que la Ligue 1 se termine le 20 mai prochain alors que l’équipe de France pourrait débuter son Euro dès le 8 juin. «Tous les autres championnats finissent le 5 ou le 13. Il y a un paradoxe si nous, on finit le 20», pointe Blanc.

La lettre de Canal

Mais Canal Plus (diffuseur principal du championnat de France) n’entend pas avancer la date de la 38e journée de Ligue 1 prévue le dimanche 20 mai. «Nous sommes, bien entendu, parfaitement conscients des enjeux en présence, prend note Cyril Linette, le directeur des sports du groupe. Mais une programmation de ces multiplex en semaine serait très préjudiciable à leur exposition et le spectacle de la fin du Championnat risquerait d'être grandement altéré.»

Dans ce courrier adressé à la Ligue, Linette rappelle que le calendrier a été approuvé par le conseil fédéral du 31 mars dernier. A croire que la Fédération française de football a oublié qu’un championnat d’Europe était organisé du côté de l’Ukraine et de la Pologne et avec les Bleus parmi les qualifiés

FOOTBALL - Dans un premier temps inflexible sur le port du coquelicot sur leur mailllot, la Fifa a finalement autorisé les joueurs anglais à porter l'emblème du souvenir samedi, face à l'Espagne...
Est-ce le énième recours soutenu par David cameron qui aura décidé la Fifa? Peu importe. Opposée jusqu'à mercredi au port du «poppy», le coquelicot symbolique porté pendant la semaine de l'armistice en Angleterre, la Fifa a finalement autorisé l'équipe d'Angleterre à porter le symbole traditionnel, annonce un communiqué. Samedi soir à Wembley lors du match amical contre l'Espagne, les joueurs auront donc la fleur, symbole associé à la mémoire de ceux qui sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale et des anciens combattants, brodée sur leur brassard noir, autorisé par ailleurs, comme la minute de silence, dès le début de l'affaire.

Une interdiction au nom de la neutralité du football

La Fifa, malgré les multiples réclamataions de la fédération anglaise, campait sur ses positions, invoquant la sauvegarde de la neutralité du football, un «organisme mondial du football ne [pouvant] laisser des maillots véhiculer des messages politiques ou religieux. Nous avons le regret de vous informer que d'accepter de telles initiatives ouvrirait la porte à des initiatives semblables partout dans le monde, mettant en péril la neutralité du football.»

Sommés d'annuler la rencontre si les Anglais outrepassaient la décision de Zurick, les arbitres peuvent maintenant souffler. Le pouvoir des fleurs…

FOOTBALL - Le Portugal n'a pas réussi à marquer mais ramène un bon nul (0-0)...
Le Portugal n'a pas réussi à marquer mais ramène un bon nul (0-0) de Bosnie, vendredi en barrage aller de l'Euro-2012, tandis que la Croatie a frappé un grand coup en s'imposant 3 à 0 en Turquie, faisant ainsi un grand pas vers la qualification avant les retours mardi.

Deux autres sélections ont pris une grosse option sur la qualification: la République Tchèque qui a battu le Monténégro 2 à 0 et l'Eire qui a corrigé l'Estonie 4 à 0.

Dans le match le plus attendu de la soirée, sur la piètre pelouse de Zenica en Bosnie-Herzégovine, Cristiano Ronaldo et les siens n'ont pas réussi à faire trembler les filets. Il faut dire que la réception a été musclée pour Ronaldo, bousculé sans égard par Salihovic dès le début du match.

Mais ce partage des points sans but avantage une Selecçao qui recevra Dzeko et sa bande mardi à Lisbonne, sur une pelouse digne de ce nom --ce qui devrait permettre au Portugal de développer son jeu-- et devant son public. La sélection de Safet Susic va-t-elle être encore éliminée en barrages par les Lusitaniens, comme en 2009 sur la route du Mondial-2010 ?

Le coup de tonnerre de cette soirée de barrages est venu d'Istanbul avec le +carton+ de la Croatie en Turquie 3 à 0 !

La Croatie est à deux doigts de se venger d'une Turquie qui l'avait battue en quarts de finale de l'Euro-2008. "Nous avons attendu, nous avons rêvé pendant trois ans pour prendre notre revanche", avait déclaré le sélectionneur de l'équipe au damier Slaven Bilic dès le tirage au sort. Cette longue attente pourrait être très vite récompensée. Il fallait voir Bilic, costume strict mais bonnet sport sur la tête, exulter à chaque but des siens.

Le sélectionneur croate peut dire merci à son attaque estampillée "Bundesliga" puisque les deux premiers buts ont été inscrits par Olic (Bayern Munich) et Mandzukic (Wolfsburg). Olic, infernal sur son côté droit, a donné le ton de la soirée de cauchemar pour les Turcs de Guus Hiddink en ouvrant le score dès la 2e minute !

Puis c'est un joueur de Tottenham, Corluka, qui a pratiquement éliminé les Turcs avec un 3e but.

La troupe de Bilic peut en tout cas attendre désormais sereinement le match retour mardi à Zagreb.

L'Eire, qui s'est baladée en Estonie 4 à 0, se prépare à effacer son élimination des barrages du Mondial-2010, après la fameuse main de Thierry Henry. Keane a inscrit un doublé et l'Estonie a terminé à neuf après deux exclusions.

La tâche sera sans doute également aisée mardi pour la République Tchèque, qui a toutefois bizarrement tardé à prendre l'avantage (2-0) chez elle face au Monténégro, la plus jeune nation européenne de football (2007).

Ballottage très favorable, donc, pour la bande à Cech --qui a dû jouer avec un masque de protection après sa blessure avec Chelsea-- mais le retour se déroulera dans une chaude ambiance à Podgorica au Monténégro mardi.

Il ne reste plus que quatre billets pour l'Euro-2012 (8 juin-1er juillet).

Les nations qui ont composté leur billet sont l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, l'Angleterre, la Grèce, la Russie, le Danemark, la Suède (en tant que meilleur 2e), la France sans oublier l'Ukraine et la Pologne, pays co-organisateurs.

Résultats des matches de barrage aller de l'Euro 2012 de football disputés vendredi:

A Zenica: Bosnie-Herzégovine - Portugal: 0-0

A Istanbul: Turquie - Croatie : 0-3

A Prague: République tchèque - Monténégro: 2-0

A Tallinn: Estonie - Eire: 0-4

Matches retour le 15 novembre.

FOOTBALL - Barré par Benzema dans l'axe, le Marseillais lorgne plutôt sur une place de titulaire côté droit...
Sauf blessure, Loïc Rémy est assuré de disputer l’Euro en Ukraine et en Pologne à partir du 8 juin prochain. Auteur du but de la victoire face aux Etats-Unis vendredi au Stade de France (1-0), le Marseillais veut désormais voyager en première classe. «Je n’aspire pas à être remplaçant. Il y a des places à prendre», revendique le meilleur buteur tricolore en 2011 (trois réalisations).

Blanc le voit à droite

Reste à savoir quelle place? Pour l’instant, Laurent Blanc attribue à l’ancien niçois celle du remplaçant. Un remplaçant souvent providentiel capable de dépanner avec bonheur dans l’axe ou côté droit. Karim Benzema indéboulonnable au poste d’avant-centre, le sélectionneur vote plutôt pour Rémy à droite. «Il est intéressant, c’est un joueur d’espace, de rupture. Il est bien quand il part du côté droit pour revenir dans l’axe», souligne le sélectionneur.

Sauf que pour l’instant Jérémy Menez et Franck Ribéry lui bouchent l’horizon. S’il s’épanouit dans l’axe avec l’OM, Rémy voit plutôt son avenir international au poste de ses débuts du côté de Lyon: «Sur le côté en équipe de France, c'est là où je me sens à l'aise», juge-t-il.

Il ne doute pas de lui

Face à sa montée en puissance, Laurent Blanc peut être tenté de lui faire de la place en décalant Ribéry et Menez à gauche où Florent Malouda aligne les performances quelconques. «Sa discipline tactique fait de lui un excellent joueur de couloir», complète son ancien entraîneur à Lyon, Alain Perrin, interrogé par l’Equipe. Mais ses progrès dans le dernier geste et son jeu aérien contribuent aussi à faire de lui de lui un attaquant de surface plus que crédible.

Loin du garçon timide de ses débuts sous l’ère Domenech, Loïc Rémy est désormais un attaquant de 24 ans sûr de sa force. «J'ai la capacité de marquer des buts et de donner des passes décisives. Depuis un moment en sélection, je me retrouve bien.» Il se trouverait encore mieux s’il pouvait enfin se débarrasser de son jogging de remplaçant.

FOOTBALL - La plus célèbre crête du football brésilien est en danger, selon le président de Santos...
Il y a différents moyens de garder un joueur. Le plus simple, c’est encore une belle augmentation. Mais alors qu’un départ de Santos paraît inéluctable pour l’attaquant brésilien Neymar, son président, Luis Alvaro de Oliveira, a trouvé un argument original. Alors que le Real Madrid et le FC Barcelone se battent pour recruter la star de la Seleçao, le patron de Santos prévient son joueur. «Mourinho va exiger qu’il se coupe les cheveux alors qu’ici il pourra faire ce qu’il veut», promet Oliveira au journal brésilien Estadao.

Si aucun accord avec l’un des deux géants de la Liga n’est signé, il semble tout de même que les Catalans aient une longueur d’avance, même si Neymar a récemment signé une prolongation de contrat. Avec le Real, les négociations ont d’ailleurs été rompues. «Ils ont eu une attitude lamentable et arrogante, une mentalité de colonisateur», s’est emporté Luis Alvaro de Oliveira.

FOOT - Dernier match de l'année pour les Bleus...
Il y a des matchs amicaux qui n’ont d’amical que leur dénomination. Et ce France-Belgique, à 21h mardi soir au Stade de France, en fait partie. Car pour son dernier match de la saison, l’équipe de Laurent Blanc doit convaincre. D’abord le public, resté franchement sur sa faim après l’indigente victoire face aux Etats-Unis vendredi (1-0), mais surtout lui-même. A six mois de l’Euro, Laurent Blanc devrait en effet aligner une équipe proche de celle qu’il considère comme «type» à l’heure actuelle. Et ce n’est sans doute pas dans l’optique de perdre, pour la première fois depuis septembre 2010.

On se retrouve dès 20h55 pour suivre le dernier rendez-vous international de l’année.

DEBAT - A six mois de l'Euro, la France se place comme un outsider, mais loin des favoris...
L’avant dernière série de matchs amicaux avant l’Euro 2012 a au moins eu le mérite d’établir clairement le rapport de force en Europe. Si l’on sait que l’Allemagne fait office de grand favori à la prochaine victoire continentale, que l’Espagne et les Pays-Bas ne seront pas loin, que l’Italie ou le Portugal seront forcément dangereux, on se pose toujours autant de questions sur l’équipe de France. Invaincus depuis près de 14 mois, victorieux à chaque fois qu’ils ont affronté un «gros» (l’Angleterre en 2010 et le Brésil début 2011), les Bleus n’ont pas encore réussi à convaincre sur leur potentiel. En témoignent les deux derniers amicaux terriblement vides face aux Etats-Unis (1-0) et la Belgique (0-0). Placée dans le chapeau 4 au prochain Euro, l’équipe de France risque d’avoir un tirage compliqué, le 2 décembre prochain. A-t-elle, à l’heure actuelle, les moyens pour rivaliser et aller loin dans la compétition?

Estimez-vous que les Bleus sont prêts pour l’Euro 2012? Jusqu’où peuvent-ils rêver d’aller avec cette équipe? Quarts de finale? Demi? Mieux? Que reste-t-il à peaufiner pour y arriver? L’écart avec les meilleurs équipes européennes est-il si grand? Donnez-nous votre avis dans les commentaires.

FOOTBALL - Le milieu défensif parisien pourrait faire son retour après six semaines d'absence, pendant lesquelles son club a connu quelques faiblesses dans l'entrejeu...
Depuis quelques semaines, ceux qui observent le PSG se creusent le cerveau. Pourquoi les hommes d’Antoine Kombouaré sont-ils moins souverains dans le jeu? La méforme de Javier Pastore? L’accumulation des matchs? La réponse est peut-être aussi à trouver dans la liste des absents. Victime d’une élongation à la cuisse contre Lyon il y a six semaines, Blaise Matuidi n’était plus là pour équilibrer la formation parisienne. Il pourrait faire son retour dimanche lors de la réception de Nancy. «Je sais qu’il va me falloir un peu de temps car lorsque l’on coupe comme ça, on doit reprendre le rythme petit à petit. J’espère ensuite être aussi bien que je l’étais avant cette blessure. En tout cas on travaille pour», explique l’ancien milieu de terrain stéphanois.

Tout cela dit surtout l’importance capitale prise par Blaise Matuidi depuis son arrivée au PSG cet été. «De l’extérieur, ce qui est frappant, c’est que c’est l’élément d’équilibre de l’équipe», assure Jean-Marc Furlan, l’entraîneur de Troyes, qui l’a lancé en Ligue 1, quand il n’avait que 18 ans. Six ans plus tard, le joueur n’est pas fondamentalement différent. «Sa force, c’est qu’il connaît son rôle à la perfection. C’est comme un musicien avec sa partition. Et il n’outrepasse jamais son rôle», poursuit Jean-Marc Furlan.

Couvrir les brèches ouverte par les dribbleurs de devant, c’est le boulot de Matuidi. Et ça lui convient parfaitement. « Je me plais bien. Il y a une bonne ambiance dans ce groupe assez jeune, des joueurs que je côtoie aussi en sélection, d’autres que j’ai connu auparavant en Espoirs donc c’est plus facile», assure le joueur. Plus facile, mais tout de même pas sans risque, comme le prouve la vilaine élongation dont il se remet à peine. «Blaise n’est pas fragile. Mais il gagnerait à trouver un équilibre. Sa débauche d’énergie mérite d’être dosée», prévient Jean-Marc Furlan. Sans cela, il manquera trop souvent au PSG.