Auto-Moto

VALENCE (Espagne) - Grand Prix de Valence moto: titre pour Terol, victoire pour Vinales en 125 cc





VALENCE (Espagne) - L'Espagnol Nicolas Terol (Aprilia) est devenu champion du monde de la catégorie 125 cc moto en terminant deuxième du Grand Prix de Valence remporté par son compatriote Maverick Vinales (Aprilia), dimanche sur le circuit Ricardo-Tormo.

Vinales, qui remporte à 16 ans la quatrième victoire de sa première saison en Grand Prix devance les deux coéquipiers de l'écurie Aspar, Nicolas Terol et Hector Faubel, tous deux sur Aprilia.

Le titre de champion du monde qui se disputait sur cette dernière manche de la saison, également ultime course de la catégorie 125 cc remplacée l'an prochain par les Moto3 - a été joué dès le quatrième tour avec la chute du Français Johann Zarco, seul pilote capable d'être également titré.

Le Français a perdu l'avant de sa moto dans le 12e virage du circuit alors qu'il occupait la 5e place. Pour espérer être sacré, Zarco devait gagner la course et Terol finir au mieux 12e.

Faubel qui avait pris la tête dès le deuxième tour, accompagné ensuite de Vinales et de Terol ont formé un trio pendant les trois-quarts de la course, s'échangeant régulièrement leurs positions.

Le dépassement des premiers attardés a permis à Vinales de prendre un peu de champ sur ses poursuivants et de devenir le plus jeune pilote de l'histoire à remporter deux courses consécutives (après la Malaisie il y a 15 jours).

Classement final du Championnat du monde de la catégorie 125 cc après le Grand Prix de Valence (Espagne), dimanche sur le circuit Ricardo-Tormo:

Championnat du monde 125 cc (après les 17 épreuves):

1. Nicolas Terol (ESP/Aprilia) 302 points CHAMPION DU MONDE

2. Johann Zarco (FRA/Derbi) 262

3. Maverick Vinales (ESP/Aprilia) 248

4. Sandro Cortese (GER/Aprilia) 225

5. Hector Faubel (ESP/Aprilia) 177

6. Jonas Folger (GER/Aprilia) 161

7. Efren Vazquez (ESP/Derbi) 160

8. Luis Salom (ESP/Aprilia) 116

9. Sergio Gadea (ESP/Aprilia) 103

10. Alberto Moncayo (ESP/Aprilia) 94

...

17. Louis Rossi (FRA/Aprilia) 31

22. Alexis Masbou (FRA/KTM) 18

AUTO-MOTO - Le pilote français vise une nouvelle victoire en auto sur le Dakar...
Il y a un nouveau venu dans le cercle des pays traversés pas le Dakar. Habitué aux pistes argentines et chiliennes depuis trois ans, le parcours 2012 effectue un passage par le Pérou, où d’immenses dunes attendent les pilotes. Cela pourrait bien faire les affaires de Stéphane Péterhansel, 46 ans, qui vise cette année une quatrième victoire en auto…

Avez-vous repéré les nouvelles pistes que vous allez découvrir au Pérou?

Non, on n’a pas le droit. C’est interdit par le règlement. Moi, je n’ai jamais mis les pieds au Pérou et je ne sait pas vraiment ce qui nous attend là-bas. On a juste compris qu’on allait manger beaucoup de sable. Il n’y en a pas énormément en quantité, mais il y en a souvent. On a beaucoup d’ergs à traverser. Le Pérou, ce n’est que du sable au bord de la mer. Donc on s’attend à une fin de rallye un peu difficile.

Ce parcours vous convient-il plus que les années précédentes?

C’est un parcours en ligne, je trouve ça plus intéressant. Un départ à un endroit, une arrivée à un autre. Il y a la découverte d’un nouveau pays qui a l’air sympa. Sur les vidéos, on a vu des dunes magnifiques qui vont peut-être nous rappeler les dunes africaines. Un peu plus complexe que ce qu’on a pu découvrir en Amérique du sud. C’est toujours excitant de découvrir un nouveau pays. Donc il y a la pression, le stress de ne pas savoir ce qu’on va rencontrer. C’est la découverte. Et j’ai l’impression que c’est un parcours équilibré au niveau des difficultés. Donc intéressant. Plus copieux, mais pas forcément plus dur que l’année dernière.

Vous semblez nostalgique de l’Afrique…

Il y avait certains endroits en Afrique, très désertiques qu’on n’avait pas l’habitude de retrouver en Amérique du Sud. Je pense qu’avec le Chili on va s’en rapprocher. Je ne suis pas nostalgique de tout ce qu’il y avait en Afrique, mais il y a certains endroits qui étaient très beaux.

Toutes ces dunes pourraient faire l’affaire des pilotes expérimentés en navigation, comme vous?

Les dunes, c’est un terrain de jeu que j’aime bien. Il y en aura un peu plus que les années précédentes, et j’espère qu’on sera à la hauteur. Les dunes, c’est compliqué. On peut y gagner du temps et en perdre beaucoup. Même en ayant de l’expérience, on peut faire des erreurs. Ce n’est pas facile de travaille la navigation dans un pays on où n’a aucun point de repère, aucune archive de cartes, de tracés… Tout le monde sera sur un pied d’égalité en arrivant au Pérou

La France est-t-elle enfin sur le point de retrouver un pilote en Formule 1? Selon le quotidien l’Equipe, Charles Pic s’est engagé avec l’écurie Virgin (rebaptisé Marussia à partir de 2012) pour participer à la prochaine saison. La nouvelle doit être confirmée après le dernier grand prix de la saison, le 27 novembre au Brésil. Agé de 21 ans et soutenu par le groupe Lagardère, Pic a terminé 4e de la dernière saison de GP 2 où il a remporté deux victoires. Romain Grosjean était le dernier français à avoir pris le départ d’une course en Formule 1. C’était déjà en 2009.

INTERVIEW - Le champion du monde 94 regrette l'absence de concurrence en face du Français depuis huit ans...
S’il pouvait prendre un volant dès demain pour disputer un rallye, Didier Auriol ne se ferait pas prier. «Ce n’est pas l’envie qui me manque…» Mais l’ancien pilote français a d’autres occupations, dix-sept ans après son titre de champion du monde. Gérant d’un complexe hôtelier à Millau, le pilote Toyota a suivi la progression de Sébastien Loeb depuis ses débuts. S’il reconnaît le talent de son successeur, il regrette tout de même le manque d’adversité rencontré par l’octuple champion du monde…

Que représentent pour vous les huit titres mondiaux de Sébastien Loeb?

La valeur du pilote. En ce moment, Loeb est le meilleur pilote. C’était écrit en début d’année, il a le meilleur team, la meilleure voiture. C’est le meilleur pilote du moment.

Et pas de tous les temps?

Non, c’est l’un des meilleurs de tous les temps. Chaque période a eu des pilotes rapides. Je ne crois pas aux surhommes. Il y a des limites dans tout. Si Sébastien avait connu l’époque où on était huit à se battre à coups de secondes sur tout le championnat du monde, il aurait gagné des rallyes, c’est sûr, mais il n’aurait pas gagné tous les titres. Voilà.

Donc, il lui manque un peu d’adversité pour être le plus grand?

Il ne faut pas lui reprocher. Mais il n’a pas eu de grand adversaire en face de lui. Le plus grand était Marcus Grönholm. Dans les premières années, Sébastien avait un avantage, parce que Grönholm était au volant de la Peugeot avec des Pneus Pirelli, une voiture très difficile à conduire. Il ne pouvait pas rivaliser avec la Citroën de Sébastien. Puis chez Ford, il a développé la voiture. La dernière année (en 2007), il avait la voiture pour se battre avec Sébastien, qui a gagné. C’est pour moi le plus beau titre de Sébastien. Celui qui prouve sa vraie valeur. Il y avait une concurrence certaine.

Qu’est ce qui explique l’appauvrissement de cette concurrence?

C’est la politique des constructeurs pendant un certain temps. Il y a eu une phase difficile pour le sport automobile avec moins de constructeurs. Ils faisaient appel à des pilotes qui avaient du budget plutôt que les pilotes les plus performants. C’est une explication. Le niveau s’est régulé par le pas. Sébastien Loeb a eu connu des facilités dans la plupart de ses titres, mais cela n’enlève en rien ses capacités. Quand il faut hausser le ton, il est capable de le faire et être parmi les meilleurs pilotes toutes générations confondues.

Qu’est ce qui vous marque chez lui?

C’est un sportif de haut niveau, déjà. Très posé, très calme, très calculateur, perfectionniste. On ne devient pas champion par hasard. Il fait très peu de fautes, sait gérer ses courses. Ça fait partie du talent.

Auriez-vous cru un jour qu’un pilote français atteigne ce niveau de notoriété?

C’est exceptionnel. La multiplication des titres contribue à cette notoriété. Tant mieux pour lui. Il est aussi entré dans un team où on travaille vraiment autour de lui. Ils ont pu développer son image. Ça fait partie de son aura. Ça marque le grand public qu’un pilote français soit huit fois champion du monde. Par contre, il faut relativiser ces huit titres. J’ai toujours analysé la concurrence. Elle n’a jamais été là comme dans les années 90. A mon époque, on était trois pilotes d’usine avec la même voiture, déjà, à pilotage équivalent. C’était au moins dix pilotes capables de gagner chaque rallye. Et les rallyes étaient deux fois plus longs. C’était autre chose. Carlos Sainz, Juha Kankkunen, Colin McRae avaient autant de talent que Leob.

Comparer Loeb à Schumacher (sept titres) au palmarès des pilotes les plus titrés du sport auto a-t-il un sens?

Absolument pas. Ce n’est pas comparable. J’ai toujours été contre ça. Ce n’est pas le nombre de titres qui fait la valeur et la qualité du pilote. C’est tout un ensemble de chose. Dont la concurrence. S’il n’y a pas d’adversité, on peut être facilement quinze fois champion du monde. Et puis, il y a une chose significative. Un pilote, a besoin d’aller démontrer dans d’autres teams ce qu’il sait faire. Savoir bouger, continuer à gagner, faire évoluer son nouveau team, ça fait partie pour moi du grand champion. Le jour où Citroën s’est retiré du championnat du monde (en 2006), il fallait démontrer qu’il pouvait être également champion du monde. C’est une question d’envie, de caractère. Moi, j’aurais eu besoin d‘aller voir ailleurs. Parlons de Valentino Rossi par exemple. Il a couru pour Honda, Yamaha. Ça c’est des champions. Ça, ça me parle beaucoup plus.

Quelle relation avez-vous, au juste, avec Sébastien Loeb?

Très peu. J’en ai eu à ses débuts en championnat du monde. J’étais à côté de lui lors de ses premiers rallyes au volant de Toyota. Mais depuis je n’ai plus de relation avec lui.

AUTO - Il profite de l'abandon de Sebastian Vettel...
Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) a remporté dimanche le Grand Prix d'Abou Dhabi de Formule 1, 18e et avant-dernière épreuve de la saison, devant l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) et le Britannique Jenson Button (McLaren).

La course a été marquée par l'abandon très précoce du champion du monde allemand Sebastian Vettel (Red Bull), victime de la crevaison de son pneu arrière-droit dès le deuxième virage de la course, ce qui l'empêche d'aller chercher le record du nombre de succès en une saison (13) que détient son aîné Michael Schumacher depuis 2004.

Hamilton remporte son troisième succès de la saison après une saison mi-figue mi-raisin. Le champion 2008, marqué selon certains par des déboires intimes, a commis un nombre incalculable de bourdes en piste, ce qui lui a valu moults rappels à l'ordre, convocations et sanctions par les commissaires de piste.

Cette victoire devrait combler le Britannique, qui jeudi, avant même d'avoir goûté aux joies du circuit Yas Marina, avait déclaré : "J'ai pour l'instant remporté deux courses cette année. D'ici la fin de la saison, j'adorerais en gagner le double."

Un succès qui aurait visiblement été difficile à obtenir sans la malchance ayant inhabituellement frappé Vettel.

C'est en effet la première fois que l'Allemand ne termine pas une course depuis le GP de Corée du Sud-2010, soit il y a 20 épreuves. Entre-temps, le pilote Red Bull est monté 18 fois sur le podium, pour 13 victoires, son plus mauvais résultat ayant été une 4e place au dernier GP d'Allemagne.

En 2011, l'Allemand a marqué 374 points sur 425 possibles jusqu'à Abou Dhabi. Il a été très précocement sacré champion du monde, pour la deuxième fois consécutive, au Japon.

Fernando Alonso a signé une très jolie deuxième place, obtenue grâce à un bon départ, qui lui a permis de prendre le meilleur sur Jenson Button, lui-même 3e après avoir livré durant toute la course une bataille épique avec l'Australien Mark Webber (Red Bull, 4e).

Le Brésilien Felipe Massa (Ferrari) est 5e, devant les deux Mercedes des Allemands Nico Rosberg (6e) et Michael Schumacher (7e), les deux Force India de l'Allemand Adrian Sutil (8e) et du Britannique Paul di Resta (9e) et la Sauber du Japonais Kamui Kobayashi, excellent 10e après s'être élancé de la 16e place.

Classement du Grand Prix d'Abou Dhabi, 18e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, remporté dimanche sur le circuit Yas Marina par le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes):

1. Lewis Hamilton (GBR/McLaren-Mercedes)

les 305,361 km en 1 h 37:11.886

(moyenne: 188,498 km/h)

2. Fernando Alonso (ESP/Ferrari) à 8.457

3. Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes) à 25.881

4. Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) à 35.784

5. Felipe Massa (BRA/Ferrari) à 50.578

6. Nico Rosberg (GER/Mercedes) à 52.317

7. Michael Schumacher (GER/Mercedes) à 1:15.964

8. Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes) à 1:17.122

9. Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes) à 1:41.087

RALLYE - Sébastien Loeb vient de resigner pour deux ans avec Citroën Rallye, mais voit plus loin...
Sébastien Loeb se faufile rapidement et directement à travers la foule en conférence de presse. Décidé, il l’est aussi dans la reconversion qu’il prépare. Être champion du monde de rallye ne suffit pas à celui qui «roule parce qu’il aime ça». Sébastien Loeb vient donc de créer sa «propre écurie [Sébastien Loeb Racing, en octobre 2011]». Le compétiteur n’envisage pas de ne rien faire après sa fin de contrat avec Citroën en 2013: «Je prépare ma reconversion parce que je ne veux pas rester scotché dans mon canapé. Je ne veux pas courir le monde toute l’année, et d’un coup, que ça s’arrête. Je pourrais faire le pilote quand j’aurai besoin d’adrénaline et que je voudrai me faire plaisir, ou seulement manager mon équipe», s’enflamme-t-il.

Il ne voulait pas raccrocher la combinaison dès maintenant

Il n’oublie pas non plus son contrat avec Citroën avec qui il vient de résigner pour deux ans. L’ancien gymnaste, à 37 ans, ne se voyait pas raccrocher la combinaison dès maintenant. «Je n’avais pas envie d’arrêter alors que je vois que je marche encore pas mal et que je gagne. C’est vrai que je préférerais arrêter en haut que trop tard. On verra bien la saison prochaine.» A court terme, en tout cas, ce boulimique de vitesse va commencer à préparer le rallye de Monte-Carlo 2012 dès la semaine prochaine en faisant des essais, aller faire un petit tour au rallye de Monza, «juste pour le plaisir», et quand même, s’«arrêter pour passer les fêtes en famille.»

AUTO - Charles Pic, Jean-Eric Vergne, Romain Grosjean et Jules Bianchi incarnent un avenir qui ne parle plus français depuis 2009...
Privée de pilote depuis deux ans, la France va-t-elle se réconcilier avec la Formule 1? A Abou-Dhabi, où se déroulait, le week-end passé, l’avant-dernier Grand Prix de la saison, Jean-Eric Vergne, Romain Grosjean et Jules Bianchi ont eu l’occasion de montrer, depuis lundi, ce qu’ils valent au volant lors d’essais réservés aux néophytes. Pour 2012, la question n’est clairement plus de savoir s’il y aura un Français dans les paddocks, mais combien ils seront. Eléments de réponse avec Patrick Tambay, consultant RMC Info et ancien pilote Ferrari.

Charles Pic: le mieux placé

Depuis la semaine dernière, la rumeur lui promet une place de titulaire chez Marussia F1 Team (anciennement Virgin). Agé de 21 ans, Pic a pour lui une saison intéressante dans l’antichambre de la F1 qu’est le GP2 (deux victoires et une 4e place finale). Mais plus important, le garçon parrainé par Olivier Panis bénéficie du soutien du groupe Lagardère et du réseau d’une mère à la tête d’une entreprise de transport routier. A entendre Patrick Tambay, le garçon serait pourtant encore un peu vert. «Il a déçu lors des essais cette semaine. Pourtant c’est lui le mieux placé des quatre, on attend juste la confirmation de Marussia.» Elle pourrait arriver la semaine prochaine.

Jean-Eric Vergne: le plus doué

Depuis mardi, le natif de Pontoise affole les chronos à Abou-Dhabi. D’accord, il a la chance de rouler dans une Red-Bull Renault. Mais un pilote qui approche les temps de Sébastian Vettel (à trois dixièmes de la pole de l’Allemand) doit avoir quelques qualités. «Le plus doué? Vergne», tranche Tambay. Encore faut-il trouver un volant disponible pour le démontrer. Pourquoi pas du côté de Toro-Rosso, la pépinière du groupe Red-Bull dont Vergne est l’un des protégés. «Quand il a roulé avec une Toro-Rosso, il a prouvé qu’il avait largement le niveau des pilote titulaires», note Tambay. Reste à savoir si le groupe autrichien est prêt à sacrifier l’Espagnol Jaime Alguersuari ou plus sûrement le Suisse Sébastien Buemi pour faire de la place au vice-champion du monde en Formule Renault 3.5.

Romain Grosjean : le plus revanchard

Le train de la F1 va-t-il sonner une seconde fois pour le Franco-suisse. Décevant lors de son passage chez Renault en 2009 (zéro point en huit courses),le pilote de 25 ans a retrouvé du crédit en survolant la saison de GP2. Suffisamment pour convaincre Lotus-Renault de lui confier un baquet ? Cela dépendra en grande partie du possible retour à la compétition de Robert Kubica, toujours convalescent. Si le Polonais reprend du service, il ne restera plus qu’une place à prendre et elle se jouera entre les deux actuels titulaires, Vitaly Petrov et Bruno Senna, et le Français, qui semble figurer dans les petits papiers d’Eric Boullier, le patron français de l’équipe. «Tout va dépendre du besoin de financement de cette équipe, prévient Tambay. Petrov et Senna peuvent amener un budget, ce qui n’est pas le cas de Romain.» Un comble pour un jeune homme qui a une formation de banquier.

Jules Bianchi: le plus barré

Ancien prodige du karting, le troisième pilote Ferrari risque de devoir prendre son mal en patience avant de peut-être lorgner en 2013 sur le baquet du Brésilien Felipe Massa. «Il a montré cette semaine qu’il était très vite capable de s’adapter à une F1 [deuxième chrono derrière Vergne]. Après, tout est une question d’opportunité et de timing», souligne Tambay. En coulisses, son agent, Nicolas Todt - qui gère également la carrière de… Felipe Massa - active ses réseaux pour placer son poulain de 22 ans, troisième du championnat GP2. Pourquoi pas du côté de Williams où sa cote serait en hausse pour remplacer le futur retraité Rubens Barrichello. Et si ça ne se fait pas, Bianchi sera sur le muret des stands Ferrari pendant l’ensemble de la saison puisqu’il a d’ores et déjà annoncé qu’il ne referait pas une saison supplémentaire dans l’antichambre de la F1.

RALLYE - La marque allemande disputera le championnat du monde seulement à partir de 2013...
Sébastien Loeb ne risque pas d’être embêté par Sébastien Ogier la saison prochaine. Equipier mais rival de l’octuple champion du monde chez Citroën, le Français rejoint Volkswagen, a annoncé mercredi la marque allemande. Seulement, Ogier ne disputera pas le championnat du monde WRC en 2012, Volkswagen n'étant inscrite qu'à partir de la saison 2013.

Pigiste chez Skoda en 2012?

Durant sa première année de contrat, Ogier va être chargé de mettre au point la Polo qui doit débuter en championnat du monde l'année suivante. Le troisième de la saison 2011 de WRC ne regrette pas son choix: «Volkswagen est le numéro un en Europe et sera bientôt le numéro un dans le monde. Je suis sûr qu'ils vont concourir avec l'objectif de remporter le titre WRC. Et je suis heureux de faire partie de cette aventure.»

Afin de ne pas perdre le coup de volant, Ogier pourrait participer à quelques manches du championnat du monde l'an prochain au volant d'une Skoda Fabia S2000.

L'Australien Mark Webber (Red Bull) a remporté dimanche à Interlagos le Grand Prix du Brésil, 19e et dernière épreuve du Championnat du monde de Formule 1.

Webber a décroché son premier succès de la saison, le 7e de sa carrière, en devançant son coéquipier, l'Allemand Sebastian Vettel (2e), déjà assuré du titre de champion du monde, et le Britannique Jenson Button (McLaren, 3e).

L'Australien a tiré profit d'un problème de boîte de vitesses de Vettel alors que celui-ci, leader, le devançait. Il pourrait d'agir en fait d'une consigne d'équipe, certes autorisée cette saison, mais dont Webber ne souhaitait pas bénéficier.

Le feuilleton a débuté au 14e tour, quand son écurie indiqua par radio à Vettel qu'il devait passer sa 2e vitesse plus rapidement. Au 26e, l'Allemand, averti d'un "ennui sérieux" avec sa boîte, était sommé de hâter ses passages en 3e, alors que tous les rapports étaient finalement concernés au 28e tour. Inévitablement, Webber le dépassait lors de la 30e boucle.

L'Allemand perdait alors quelques secondes, qu'il reprenait ensuite, au gré d'un meilleur tour en course. Commettant une erreur en fin d'épreuve, il terminait à plus de 16 secondes de son coéquipier.

Button, 3e, devance l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari, 4e) grâce à un joli dépassement sur ce dernier au 62e tour. Le Brésilien Felipe Massa (5e) devient le premier pilote de la Scuderia depuis 1992 à ne pas monter sur un podium de toute la saison.

L'Allemand Adrian Sutil (Force India), en quête d'un nouveau volant, s'est classé à une très belle 6e place. Il termine devant son compatriote Nico Rosberg (Mercedes, 7e), le Britannique Paul di Resta (Force India, 8e), le Japonais Kamui Kobayashi (Sauber, 9e), qui comme à son habitude est revenu dans les points depuis le fond de grille, et le Russe Vitaly Petrov (Lotus Renault, 10e).

Classement du Grand Prix du Brésil, 19e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, remporté dimanche sur le circuit d'Interlagos, à Sao Paulo, par l'Australien Mark Webber (Red Bull-Renault):

1. Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault)

les 305,909 km en 1h32:17.464

(moyenne: 198,877 km/h)

2. Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault) à 16.983

3. Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes) à 27.638

4. Fernando Alonso (ESP/Ferrari) à 35.048

5. Felipe Massa (BRA/Ferrari) à 1:06.733

6. Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes) à 1 tour

7. Nico Rosberg (GER/Mercedes) à 1 tour

8. Paul di Resta (SCO/Force India-Mercedes) à 1 tour

9. Kamui Kobayashi (JPN/Sauber-Ferrari) à 1 tour

10. Vitaly Petrov (RUS/Lotus-Renault) à 1 tour

11. Jaime Alguersuari (ESP/Toro Rosso-Ferrari) à 1 tour

12. Sébastien Buemi (SUI/Toro Rosso-Ferrari) à 1 tour

13. Sergio Perez (MEX/Sauber-Ferrari) à 1 tour

14. Rubens Barrichello (BRA/Williams-Cosworth) à 1 tour

15. Michael Schumacher (GER/Mercedes) à 1 tour

16. Heikki Kovalainen (FIN/Team Lotus) à 2 tours

17. Bruno Senna (BRA/Lotus-Renault) à 2 tours

18. Jarno Trulli (ITA/Team Lotus) à 2 tours

19. Jérôme d'Ambrosio (BEL/Virgin-Cosworth) à 3 tours

20. Daniel Ricciardo (AUS/Hispania-Cosworth) à 3 tours

Les autres concurrents n'ont pas été classés

POLEMIQUE - Jos Verstappen accuse l'Allemand d'avoir bénéficié d'aides électroniques interdites pour décrocher son premier titre mondial...
En 1994, Michael Schumacher survole la saison de Formule 1 au volant d’une Benetton-Ford et décroche le premier de ses sept titres de champion du monde. Dix-sept ans après, son coéquipier de l’époque, Jos Verstappen, affirme que l’Allemand a profité d’aides électroniques [qui viennent tout juste d’être interdites à l’époque après deux saisons de suprématie absolue de la Williams Renault et de ses suspensions dites «actives»] pour écraser la concurrence. «Je sais ce qui s'est passé lorsque nous étions ensemble chez Benetton, assure le Néerlandais dans une interview au magazine Nusport.

«Ce n’est pas superman»

Outrageusement dominé par Schumacher, Verstappen est persuadé qu’il ne luttait pas à voiture égale à l’époque: «Les gens pensent que je cherche des excuses mais je sais que sa voiture était différente de la mienne». Il base ses accusations sur des relevés chronométriques et sur une discussion avec Flavio Briatore, alors à la tête de l’écurie. «J'ai toujours pensé que ce qu'il réalisait était impossible. Je freinais à la limite et je prenais les virages le plus vite possible, détaille-t-il. Comment faisait Schumacher? Quelque chose n'allait pas. Il bénéficiait d'aides électroniques. Plus tard, lorsque j'en ai parlé à Flavio Briatore, il m'a répondu : 'N'en parlons pas'. J'en sais assez à présent.»

Aujourd’hui encore, le Néerlandais garde toujours une certaine rancœur envers Schumacher. «Comme tout le monde, Michael est dépendant de sa voiture. Pour beaucoup de personnes, c'était un dieu mais il n'est pas superman… D’ailleurs, il ne m’a jamais battu en karting.» En karting seulement alors.

FORMULE 1 - Après Grosjean et Pic, il y aura au moins trois pilotes français en 2012...
Privé de pilote depuis deux saisons, la France en comptera trois au départ des Grands Prix en 2012. Après Charles Pic (Marussia) et Romain Grojean (Lotus), Jean-Eric Vergne a été nommé pilote titulaire chez Toro Rosso, mercredi après-midi. Il fera équipe avec Daniel Ricciardo.

«Daniel Ricciardo et Jean-Eric Vergne ont fait leurs preuves par le passé et je m’attends à ce qu’ils apportent beaucoup à l’équipe l’année prochaine, a déclaré Franz Tost, responsable Toro Rosso sur le site officiel de l’écurie. Daniel a eu la chance de pouvoir évoluer en Grand Prix cette année alors que Jean-Eric a de son côté démontré en essais qu’il pouvait s’adapter rapidement aux exigences d’une F1.»

A 21 ans, Vergne a fait ses classes dans le championnat Formule Renault 3.5 et marqué le patron de Toro Rosso lors des dernières Rookies' Days à Abu Dhabi et lors des sessions d'essai libres en fin d'année. Pour trouver trace d’un tel contingent de pilotes tricolores en F1, il faut remonter douze ans en arrière. Au GP du Brésil le 11 avril 1999, Olivier Panis, Jean Alesi et Stéphane Sarrazin figuraient ensemble sur la ligne de départ.